Les Canadiens face aux Guerres mondiales

Au cours des deux grandes guerres, les femmes s'entraînent à tirer au fusil et à exécuter des manœuvres militaires. Les deux premiers contingents de femmes sont établis en 1941 pour servir d'auxiliaire aux forces aériennes et à l'armée.

Surnommé le « Rambo » québécois, Léo Major s'est distingué par ses actes de bravoure lors de la Seconde Guerre mondiale. Il perd un œil suite au débarquement en Normandie, mais refuse de se retirer. Par la suite, il accomplit de nombreux exploits.

Soldat des Premières Nations le plus hautement décoré pour sa bravoure dans l'histoire militaire du Canada, Pegahmagabow était le sniper canadien le plus efficace de la Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale éclate et la volonté du premier ministre Robert Borden d'envoyer un grand nombre de soldats provoque des débats orageux au pays qui engendreront une véritable crise lorsque la conscription sera appliquée en 1917.

En 1914, le gouvernement canadien demande à la population de participer à l'effort de guerre. Almanda Walker-Marchand prend l'initiative de regrouper des femmes de langue française de la région d'Ottawa, afin de répondre à l'appel.

Née en 1923, la chanteuse canadienne-française Alys Robi grimpe les échelons de la notoriété durant la Seconde Guerre mondiale, entre autres parce qu'elle effectue plusieurs tournées dans les bases militaires canadiennes.

Lors du débarquement de Dieppe, Dollard Ménard est le plus jeune lieutenant-colonel des Forces canadiennes à la tête d'un bataillon. Son unité fut la première des unités canadiennes-françaises à être sous le feu de l'ennemi.

Inventé vers 1937 par les ingénieurs canadiens Donald Hings et Alfred J. Gross, le premier walkie-talkie commercialisé est le Motorola SCR-300. On en fabrique 50 000 pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a transformé la guerre sur le terrain.

La contribution du Canada à la Première Guerre mondiale aura été marquée par l'installation de huttes du YMCA. Installées à l'arrière des tranchées, elles constituaient souvent le centre de la vie sociale des soldats canadiens.

À l'été 1914, les francophones sont pratiquement absents de l'armée canadienne. Le 15 octobre 1914, le gouvernement de Robert Laid Borden permet officiellement la création d'une unité francophone, le 22e bataillon.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, des Canadiens ont mis au point plusieurs inventions : appareil magnétique pour détecter les mines, dispositif antitorpille, liquide antibuée pour les voitures, fourrure artificielle, caoutchouc synthétique, etc.

En 1919, Mary Riter Hamilton entreprend une « mission spéciale » pour les Amputés de guerre du Canada. L'artiste peintre a vécu plus de trois ans sur les champs de bataille afin d'en peindre les atrocités et de documenter la Première Guerre mondiale.

Les infirmières militaires canadiennes ont joué un rôle important lors des deux grandes guerres. L'appel aux garde-malades canadiennes-françaises commence le 8 mars 1915 avec la création par Ottawa de l'Hôpital canadien-français (HCF).

Durant la Seconde Guerre mondiale, une dizaine de Canadiens français ont risqué leur vie à titre d'annonceurs ou de correspondants de guerre, principalement à la radio d'expression française de Radio-Canada, à la BBC et à la radio alliée à Alger.

C'est par un concours de circonstances politique, géologique et géographique que le Canada est entré dans l'ère nucléaire. Grâce à son rôle central dans le projet Manhattan, le pays termine la guerre avec la seconde infrastructure nucléaire mondiale.